Editorial Voie Etroite N°157
Décembre 1996-Janvier 1997
Le Voie Etroite nouveau est arrivé...
Mais rassurez-vous, tout comme les vins primeurs n'ont pas d'un coup le goût de la bière, le changement est discret, néanmoins cette revue est à consommer sans modération ! La relève, tant attendue et réclamée par Jacques Pradayrol son fondateur, est enfin arrivée, assurant, c'est notre souhait, l'avenir du "magazine des chemins de fer militaires et industriels", revue de l'APPEVA, qui se veut organe de promotion du mouvement de préservation ferroviaire français et étranger, destiné à susciter des vocations dans le monde des passionnés auquel nous appartenons, et à faire connaître nos actions auprès des élus tant locaux que régionaux ou nationaux ; à ce sujet le nombre de demandes de renseignements ou d'anciens numéros afin d'étayer un dossier destiné à convaincre les élus sur le sérieux d'une exploitation ferroviaire touristique (et afin qu'ils participent au financement) est éloquent.
Merci à nos correspondants, habituels ou occasionnels, pour les articles et les nouvelles qu'ils nous font parvenir, leur aide est très précieuse, et la multiplicité des signatures de ce numéro est la preuve du dialogue qui s'instaure autour d'une même passion et au travers d'écartements de voie si différents, qu'ils soient étroit, métrique, standard ou large, sans oublier le modélisme pour lequel les salons "Expométrique" et "Ambiarail" 96 ont constitués les moments forts de cet automne.
Sur le terrain depuis 20 ou 25 ans, nous pratiquons notre passion dans tous les domaines et ne manquerons pas de vous raconter nos sorties sur d'autres réseaux, afin de vous informer sur les exploitations dont on ne parle pas souvent... ou pas assez, nous encourageons d'ailleurs chaque groupement à nous faire part de ses actions sur le terrain, et nous annoncer les expositions ou manifestations spéciales destinées à créer l'événement cher au grand public et à vous, lecteur, de nous écrire vos découvertes (ferroviaires, bien sûr !) en France ou à l'étranger ; le numéro que vous lisez en ce moment n'est pas différent des précédents, car il contient ce que vous avez bien voulu nous confier en textes ou photos, dont certaines sont publiées en couleur, nous aimerions faire plus, mais la revue doit équilibrer son budget (à défaut de faire vivre ses collaborateurs) et par les "temps qui courent" le conseil d'administration de l'APPEVA a décidé de ne pas augmenter le prix du numéro ou de l'abonnement en 1997.
Pour l'avoir goûté les premiers, nous pouvons vous dévoiler que ce numéro de VE a un goût de "fruits de la passion" ; bonne lecture et bonne fin d'année !
Alain et David Blondin