Editorial Voie Etroite N°241
Décembre 2010-Janvier 2011
Suivante !
Si on devait dresser un bilan de l’année 2010, on ne peut pas dire qu’il soit vraiment glorieux. La crise, dont on nous avait tant parlé en 2009, a finalement fait son apparition durant cette saison et cela s’est bien ressenti sur la fréquentation de certains chemins de fer touristiques ou sur les recettes de la boutique. Tous ne sont évidement pas égaux à ce sujet selon leur implantation, leur type de clientèle… La météo n’a pas été non plus très clémente en début de saison dans certaines régions. On cumule... Mais il y a des hauts et des bas, alors on espère beaucoup de 2011 !
Il ne vous aura pas échappé non plus que des accidents ont émaillé la saison 2010 sur plusieurs réseaux. La presse en a parfois fait écho, avec toute l’imprécision engendrée par le traitement d’un sujet que l’on ne connaît pas. Une réunion constructive s’est tenue à Paris fin septembre avec le STRMTG (organisme de contrôles des CFT) et les représentants de différents réseaux, dont l’APPEVA, afin de cibler d’éventuels disfonctionnements et de proposer des améliorations. Nous avons bon espoir que tout ceci se fasse de façon raisonnable pour nos associations à condition que tout le monde joue le jeu et se montre responsable. Dans ce domaine, on ne le répétera jamais assez, ne jetons la pierre à personne et soyons tous très vigilants !
Enfin, côté voie métrique, entre les soucis de freinage sur les nouveaux autorails corses (cela semble se passer mieux pour les autorails de Provence à peine différents), les arrêts de circulation du Train Jaune ou du Blanc – Argent, l’éboulement récent sur la ligne de la Mure, le tableau n’est pas non plus idyllique. On ne peut rien contre les décisions de la nature, mais si on aimerait éviter les problèmes techniques, remarquons que les décisions politiques ont souvent un parfum d’incompréhension.
Fort heureusement, il ne s’agit là que d’une accumulation de zones d’ombre, le reste du panorama étant plus réjouissant. Espérons donc ensemble que l’année prochaine nous fera oublier tous ces soucis. Alors… suivante !
David Blondin