Editorial Voie Etroite N°271
Décembre 2015 - Janvier 2016
Réseaux... de communication
La communication est un élément clé des activités touristiques. Communiquer plus, pour toucher plus de clients potentiels et avoir au final plus de visiteurs. Les structures associatives ne disposent pas de budget “communication” conséquent, et rarement d'équipe dévouée à cette tâche. Tous les moyens sont donc bons pour faire parler de soi (en bien tant qu'à faire…). La presse locale répondra présente au bon vouloir de sa ligne éditoriale du moment, mais pour aller plus loin cela tient plutôt de l'opportunité miraculeuse.
Avoir un site Internet est aujourd'hui une évidence, même si une partie du public n'a même plus le réflexe d'aller y chercher les informations nécessaires et préfère envoyer un email ou poster une bouteille à la mer sur un forum sans lien direct avec le lieu concerné. C'est un peu comme si au restaurant, alors que vous avez la carte en main depuis un quart d'heure et que le serveur vous demande ce que vous souhaitez commander, vous lui répondiez par cette question : “Que proposez vous ?”. Il est vrai que certains sites manquent de mise à jour, mais la réponse s'y trouve bien souvent à quelques clics.
Bien plus rapides et faciles d'accès que les sites Internet, les réseaux sociaux ont la part belle en matière de communication de masse et de surcroît gratuite. La diffusion d'une information y est instantanée, mondiale et interactive. Il est impressionnant de voir comment une simple vidéo du passage d'un train Diesel ou une photo de travaux peut toucher plusieurs milliers de personnes en quelques heures. Bien sûr, vu le caractère mondial de la diffusion, toutes les personnes atteintes par cette communication ne sont pas des visiteurs potentiels. Mais ce peut être un moyen pour n'importe qui de découvrir un site touristique et surtout pour les amateurs avides d'information d'être au courant de votre actualité en quasi direct. Etre présents sur ces nouveaux canaux de communication est donc une évidence, sous peine de se priver d'un auditoire qui ne voit plus qu'à travers eux, avec tous les problèmes d'interprétation ou de compréhension de l'information que cela peut engendrer.
Et même si cette forme de communication en rend d'autres moins attractives, les médias papier pour ne citer que ceux-ci, elle ne les remplace pas. L'info est brève, spontanée, parfois maladroite, alors que dans un magazine, une revue, l'article est réfléchi, documenté, argumenté. L'un ne remplace pas l'autre, ils se complètent.
David Blondin