Au moment de boucler ce numéro 306 de Voie Etroite, les manifestations liées aux journées du patrimoine battent leur plein. Malgré quelques annulations et beaucoup d'adaptations, la plupart des structures associatives sont au rendez-vous de cet événement incontournable. Les conditions sanitaires, même si elles n'ont pas été allégées, sont acceptées par tous et n'empêchent heureusement pas l'ouverture au public. Excepté le pass sanitaire qui rend l'organisation un peu plus compliquée, autant côté visiteurs que côté bénévoles, on pourrait croire à un soupçon de normalité.
Pour certains sites, ces journées du patrimoine sont l'ouverture de l'année. L'unique occasion de faire parler de ses activités en invitant la presse locale et les élus.
Pour d'autres c'est surtout l'occasion d'en montrer plus que d'habitude aux visiteurs. On fait visiter les coulisses, l'atelier, et surtout on met en avant le travail des bénévoles. On explique la multitude des corps de métiers nécessaire à l'entretien d'un chemin de fer. On cherche à intéresser, à susciter la curiosité, à faire prendre conscience à la fois de l'immensité de la tâche et de l'intérêt de l'accomplir. Les visiteurs sont très réceptifs à ces portes ouvertes et toujours avides de questions. Ils découvrent souvent que derrière chaque journée d'exploitation où les bénévoles prennent plaisir à faire rouler les trains, il y a 10 journées de labeur. Avec un peu de chance certains seront suffisamment intéressés par la visite pour se renseigner sur les modalités d'un enrôlement en tant que bénévole. Dans tous les cas, ces journées d'échange sont toujours très intéressantes, autant pour les visiteurs que pour les bénévoles.
Chacun à son niveau, selon les animations proposées, selon les possibilités de faire participer les visiteurs, avec parfois une exposition préparée pour l'occasion, quelques photos, quelques objets, on met en avant ses activités, son matériel, le patrimoine tout simplement.

David Blondin