Avec les vacances d’été qui approchent, on organise ses congés et si possible on en profitera pour aller rendre visite aux chemins de fer touristiques se trouvant sur le lieu de villégiature ou sur la route pour s’y rendre. Et il y a de quoi faire partout en France. Ce sera l’occasion d’un voyage en train historique, qu’il soit Diesel ou à vapeur. Ça peut être aussi l’occasion de découvrir un des nombreux vélorails qui proposent une alternative à la découverte par le rail d’un territoire.
Les vélorails ont souvent été décriés sous prétexte que ce n’est pas du vrai chemin de fer, qu’un vrai train ce serait mieux etc. Oui, mais ce n’est quand même pas la même histoire de faire circuler des vélorails ou de donner le départ à un train voyageur, locomotive à vapeur en tête. Sans parler de l’entretien… Les vélorails ont au moins le mérite de permettre le maintien d’une infrastructure ferroviaire à des endroits où elle aurait eu vite fait de disparaître.
Et surtout, ça marche ! Il y a plus d’une cinquantaine de vélorails en France aujourd’hui et à tous les écartements : voie normale, voie métrique, voie de 60 cm et bientôt en voie de 50 cm dans le Tarn. Cela plaît aux touristes, c’est ludique, familial et écologique.
Côté exploitant, cela a permis parfois la relance d’une activité en attendant de pouvoir concrétiser l’exploitation d’un vrai chemin de fer touristique. Les deux exploitations n’étant d’ailleurs pas incompatibles. À l’inverse, certains chemins de fer déjà bien établis, développent une offre de vélorails en complément, afin de toucher un autre public et assurer une activité annexe moins lourde en exploitation. C’est de plus tout à fait rentable.
Les vélorails sont majoritairement regroupés au sein d’une fédération associative «Vélorails de France», dont le site internet propose une carte les situant. Alors élancez-vous pour un tour de France… en vélorail !

David Blondin